Bralt, l’ébloui

Posté le 20 avril 2019 par LAD dans Fictions

Quelque part dans une forêt sombre, un homme d’âge mûr semblait penser à voix haute : « Voilà. Oui, oui… Les écrits de la bibliothèque d’Illumen et le rouleau scellé de ce marchand Ikshitte… Tout corrobore ! C’est forcément par ici! » Tous sens d’archéologue aux aguets, l’exaltation de la découverte succédait aux lancinantes courbatures des échecs précédents chez Bralt, le gardien du savoir couchant. Mais ces dernières années, on avait tendance à le nommer Bralt l’ébloui, tellement ses fascinantes recherches sur l’hypothétique existence de la civilisation Lavorienne l’avaient conduit au bord de la folie. Lui seul y croyait encore, et le voilà donc à la risée de tous, hirsute et barbe poussiéreuse, à marmonner à sa pioche toutes sortes de demi-mots et de phrases sans le moindre sens pour le commun des mortels. Il lui fallut des mois pour localiser l’entrée du temple perdu d’Haguem-Rah dans l’épaisse forêt de Ferenn, creusant tantôt au hasard, tantôt motivé par quelque science empirique. Un arbre plus grand que ses congénères claquait des branches au vent? Il en mesurait la puissance pour déterminer le nombre de pas à faire en partant du majestueux emplacement végétal en direction du souffle. Un rocher lui semblait étrange? Il en prélevait un échantillon, pour le broyer et le goûter afin de connaître sa teneur en sel, et ainsi conclure si il devait creuser en direction des côtes ou s’en éloigner. Des oiseaux en formation circulaire volaient bas? Il s’agissait forcément d’un signe qu’il fallait creuser profond à l’endroit qu’ils semblaient indiquer. Seul un génie absolu ou un parfait illuminé pouvait retrouver la trace du peuple disparu de Lavoria, et plusieurs fois il avait senti le gonflement épique de son cœur au moindre son anormalement creux de sa fidèle Piquette sur le dur sol de grès recouvert de terre meuble et de mousse. Bralt combinait les deux, même si il fallut lui reconnaître également la chance insolente des fous, que seule une infaillible détermination pouvait provoquer.

 

Une fois l’entrée dégagée, Bralt écarquilla les yeux pour admirer les fines inscriptions à peine érodées par le temps ornant le pourtour de la stèle massive qu’il lui restait à déloger. « Mmmh… Oui, oui… Je vois… Langue inconnue, dérivée de l’antique Sar-Elh… Bien. Une seule solution pour ouvrir… » Il empoigna sa pioche, qu’il abattit de toutes ses forces sur l’imposante dalle. Un crissement strident déchira en écho le silence et une vive étincelle jaillit de l’impact, mais ce fut à peu près tout. Piquette vibrait toujours sous le choc dans les mains de son propriétaire. Il la planta dans le sol pour en stopper les spasmes, et réfléchit. Il devenait dangereux pour lui comme pour sa précieuse découverte de faire davantage de bruit. L’homme au visage sillonné de rides avait bien conscience de se trouver sur les terres des nations de la Lune Pourpre, et même si ces derniers pouvaient tolérer un vieux fou inoffensif creusant au hasard, il n’en était pas de même pour un gardien du savoir susceptible de remettre en cause leurs croyances et légendes. De plus, en cas de capture, il lui serait impossible de s’en sortir. Personne ne savait exactement où il se trouvait. Il n’était ni soldat, ni guerrier, et contrairement aux mages formés à Illumen, les gardiens du savoir levant, il n’avait que des connaissances rudimentaires en matière de magie, leur préférant une étude approfondie de l’histoire des peuples, de l’art, des langues oubliées et des coutumes anciennes. Il dut réprimer son insatiable curiosité. La mort dans l’âme, il rangea ses piolets, sa pelle et ses cordages dans sa besace qu’il accrocha sur son dos, et à l’aide de son amie fidèle, il fit chuter un peu de terre sur laquelle il jeta quelques branches mortes afin de camoufler sa découverte, avant de partir en direction du magistère pour leur faire part de ses avancées.

 

Le voyage fut de courte durée, bien qu’éprouvant. La forêt dense de Ferenn délimitait la frontière avec la verdoyante vallée des Larmes, propriété des gardiens de la connaissance d’Illumen. Nommée ainsi à cause d’innombrables conflits ayant jadis abreuvé la terre, et à l’origine de l’arrêt de la formation des mages-guerriers afin de privilégier le rôle qui était le leur aujourd’hui, l’immensité vallonnée portait toujours les stigmates des horreurs perpétrées cinquante ans auparavant, pour qui savait observer. Ça et là, se trouvaient des décombres recouvertes de moisissures et de champignons. Un village anéanti. Un peu plus loin, un lierre s’étendait sur quatre statues humaines d’apparence, se tenant par la main et figées dans leur élan. Trois grandes et une plus petite, toutes trop réalistes pour avoir été sculptées par les mains d’un artiste. Les visions défilaient tandis que le cœur de Bralt se serrait. Il avait subi l’une de ses guerres, trop jeune pour s’en souvenir avec précision, mais pas suffisamment pour n’en garder aucune séquelle. Il se souvenait de sa mère, piégée sous les ruines de leur humble demeure, et de son père tentant de s’opposer à un soldat trop jeune, mais mieux équipé, pour permettre à son frère et à lui-même de s’enfuir. Il se souvient également d’avoir lâché sa main dans la panique, et de le voir s’évanouir dans l’opaque fumée grisonnante des cendres des victimes immolées. Bralt ralentit de plus en plus la cadence de ses pas, jusqu’à stopper sa marche. À chaque passage ici, il lui semblait que ses jambes devenaient trop lourdes pour se mouvoir correctement. Il avait conscience de porter quelque chose de bien plus pesant que son équipement. Après toutes ces années, la honte du survivant lui faisait toujours face, à perte de vue. Les rides de l’homme se contractèrent pour refouler courageusement ses larmes, avant de reprendre son chemin vers le magistère d’améthyste d’Illumina.

 

« Non, mais vous n’y pensez pas?! Vous feriez confiance à ce vieillard sénile que nous avions tous cru mort? » Au détour des couloirs du palais, un écho de voix s’amplifiait si bien en résonnance, que les verres de cristal posés sur la luxueuse table d’ébène de l’antichambre finirent par s’entrechoquer. Il gronda sans discontinuer: « Dois-je vous rappeler où se trouverait cette soi-disant découverte? Ferenn est un territoire hostile! Voudriez-vous déclencher une nouvelle guerre sans fin? Son interlocuteur écoutait, ses yeux dorés rivés sur l’horizon. De son balcon, il dominait pensivement la quasi-totalité de l’enceinte de sa cité, de la rue principale, son artère commerciale toujours agitée aux maisons citadines, et de l’ancienne cathédrale reconvertie en université à l’ouest, au cimetière à l’est, sans oublier le rempart naturel encerclant la ville, une imposante géode d’améthyste de cinq kilomètres de diamètre environ, sur laquelle elle avait été bâtie. Cette pierre aussi colossale soit-elle, fut extraite magiquement de la terre par un seul homme, Gwimval le sage, devenu aujourd’hui le saint mage-régent d’Illumina. Et sa patience était mise à rude épreuve par son ami et second, Alastor Crinley. « Je n’entends que trop bien votre raisonnement, mon vieil ami, et il fait d’ailleurs toujours écho à mes tympans, mais que savons-nous des origines de la guerre de Mille ans? D’ici, j’aperçois notre pays, l’horizon, la vallée des Larmes, la forêt de Ferenn et une partie des nations pourpres. Tant de lieux différents, qui portent encore les stigmates de ce qu’ils furent jadis. Ce conflit absurde a coûté trop cher en vies humaines dans nos deux camps. Oui, je voudrais que ces ruines soient explorées, non pas pour lancer un nouveau conflit, mais pour mettre un terme définitif à l’ancien et aux rancœurs qu’il suscite encore. Parce que c’est notre rôle en tant que gardiens des connaissances, c’est celui pour lequel nous étions tous d’accord pour déposer les armes, et qu’un souvenir effacé des mémoires, aussi douloureux soit-il, amène irrémédiablement à reproduire les erreurs du passé. Nous oeuvrons aussi pour les générations futures! » Le noble régent s’était retourné pour faire face à son ami. Ses yeux jaunes scintillaient de détermination, ce qui fit plier Alastor. « Bien. Votre décision est prise. Laissez-moi juste vous rappeler qu’un mage ne pourra pas faire un pas sur ces terres sans alerter les Feherylls. Ils sont doués pour détecter l’essence de magie à des kilomètres. Comment comptez-vous procéder sans éveiller leur soupçon? » Gwimval prit un temps avant de répondre. Tout en lissant sa longue barbe violacée témoignant de son immense pouvoir magique, il énonça à voix haute le produit de sa réflexion: « Mmmh… Il est vrai qu’un mage confirmé ne passera pas inaperçu. Cependant, je suppose qu’ils se sont placés près d’ici pour pouvoir surveiller mes agissements à distance. Le fait qu’ils soient focalisés sur moi peut jouer en notre faveur… Envoyons un adepte novice en magie, plutôt qu’un maître mage. Il devrait pouvoir être camouflé par ma présence. Le jeune apprenti que j’ai croisé ce matin à l’entrée de l’Université devrait faire l’affaire, et ça ne lui fera pas de mal de s’éloigner un peu de ses recherches. » Alastor s’inclina en une sorte de révérence, avant de s’éloigner de l’antichambre de la salle du trône.

 

« Voilà, nous sommes bientôt arrivés. Je reconnais cet arbre biscornu. Le temple n’est plus trop loin ». Bralt avait passé la première demi-journée du trajet de retour à parler dans le vent, comme à son habitude. Ce dernier avait emporté au loin l’esprit de son interlocuteur. Comme pour tenter de rétablir un dialogue qui s’avérait jusqu’ici minimaliste, Bralt demanda à sa pioche : « Dis Piquette, tu crois que si je demande à ce jeune homme de parler un peu de ses recherches, il le fera? » L’individu qui l’accompagnait se gratta maladroitement l’arrière du crâne, et comme sorti péniblement de sa léthargie, il dit: « Gallen. Je me nomme Gallen. Désolé, j’étais perdu dans mes réflexions. J’essaie de mettre au point un nouvel alliage, le plus solide jamais créé. Imaginez une guerre. Avec une armure et un bouclier de ma création, plus personne ne sera jamais grièvement blessé. Mais il existe certaines contraintes, comme le rapport poids/densité du métal, ainsi que des limites liées à leur utilisation. Par exemple, si on peut créer un bouclier de cette matière, on sait également créer une arme avec le même élément, qui saura endommager la protection, et blesser son utilisateur. Alors je voudrais que cet alliage résiste à tous types d’assauts, qu’il soit physique ou magique. Voilà pourquoi je suis mage de l’Équilibre aujourd’hui. Je veux mettre un terme aux souffrances des victimes de guerre. » Le vieil homme écoutait attentivement les propos de son compagnon de route. Il ne pouvait qu’espérer la réussite de ses travaux. « Par l’oeil de Syrast ! En voilà un qui a de l’ambition, Piquette ! » s’exclama-t-il en riant, tout en guettant les alentours. Il reprit, un ton plus bas: « C’est ici, sous ce tas de gravats. Tu penses pouvoir l’ouvrir ? » Gallen ne dit mot. Il eut un geste rassurant et se contenta de sourire. Il aurait pu ouvrir l’entrée du temple souterrain d’un geste, cependant il savait qu’il ne valait pas mieux attirer l’attention des Feherylls par l’utilisation de sa magie. À la place, il fouilla dans ses affaires entassées dans sa besace pour en sortir une fiole contenant un liquide épais de couleur verte, ainsi que d’autres flacons bouchonnés emplis de diverses substances que les yeux profanes de Bralt avaient du mal à discerner. L’enchanteur dosa avec précision chacun des éléments dans un petit récipient de cuivre. Il ramassa quelques grandes feuilles de végétation tombées à terre, et les trempa dans la solution visqueuse devenue couleur givre. Puis il tendit la main derrière lui en direction du vieux Bralt, ébahi devant la dextérité du jeune homme. « Votre pioche, s’il vous plaît. » Comme il hésitait à abandonner Piquette, même momentanément à d’autres mains que les siennes, Gallen se retourna d’un air malicieux, et dit: « Ne vous inquiétez pas, vous allez apprécier. Et les effets ne dureront pas, alors faites vite, s’il vous plaît. » Effectivement, le frottement du feuillage imbibé fut tonitruant pour Piquette. Maintenant Irisée de reflets de jade, il ne fallut qu’un seul coup à l’homme de terrain pour dégager la lourde dalle dans un bruit inhabituel, plus sourd et étouffé. Il embrassa de joie son vaillant outil, dont le scintillement s’était dissipé. Il regarda Gallen d’un air de dépit, ce qui l’amusa. « Vous voyez? Je vous l’avais dit, que vous apprécierez ! Allez-y, passez en premier, votre découverte vous attends. »

 

Le long couloir sombre longé de colonnes semblait parsemé de reliefs accidentés. En faisant plus de lumière à l’aide de sa torche, le gardien du savoir constata qu’il s’agissait en fait de la même écriture qui encadrait l’entrée, sauf que celle-ci recouvrait toutes les surfaces visibles, du sol au plafond, en passant par les murs, les marches et les piliers arrondis. « Aucun doute, c’est bien le temple perdu d’Haguem-Rah. Je… Je l’ai trouvé. JE L’AI TROUVÉ!!! » Alors que le vieil homme explorait les environs autant que toutes les nuances de son émerveillement, Gallen fut attiré par un autre aspect, plus matérialiste, de la découverte. Celui-ci semblait tout en métal argenté. En l’inspectant, le mage n’en reconnut pas la matière. « Impossible ! S’agirait-il d’un matériau inconnu ? En tous cas, ça a l’air très solide, vu la structure des ruines. Non, en fait, elles ne méritent pas cette appellation, tout est intact. Même le temps semble avoir déserté les lieux! » pensa-t-il. Des objets ornementaux abandonnés attirèrent de leur lueur le regard de Gallen. « Encore ce même métal. Je devrais en prendre un échantillon… Voilà. » Soudain, il fut tiré de ses reflexions par les cris de son compagnon. « Aaaah, mais c’est impossible! Ce temple va à l’encontre de tout ce que nous avions cru savoir! » Tombé à genoux devant une étrange stèle rectangulaire, il décryptait une écriture différente de celle qui recouvrait le temple. « Ici… Ici repose Sa Majesté Viridiana des tribus de la lune pourpre, fille du roi Phillistor d’Ephrim. Que son amour règne à jamais par delà les guerres sur nos peuples respectifs. » Bralt n’eut pas le temps de traduire davantage. Un bruit de pas faisait écho dans le silence glacé du mausolée: des sentinelles Fehedrylls n’allaient pas tarder à les rejoindre. « Que faites-vous ici?! Gardes, emparez-vous d’eux! Et méfiez-vous du sale mage! » Il furent escortés devant leur chef. Il portait un masque de bois peint en rouge sang. Lorsqu’il l’ôta, il laissa apparaître un visage mi-humain, mi-félin, à la colère contenue. « Je suis Sleythinn, capitaine de la garde des Fehedrylls, et je devrais vous exécuter sur-le-champ pour avoir profané nos terres de votre présence magique. Je n’ai cependant pas l’intention de risquer un nouveau conflit ouvert avec Illumina à moins que cela ne s’avère nécessaire. Aussi, vous serez reconduits sains et saufs à l’orée de la forêt de Ferenn. Mais ne revenez jamais, ce sera mon premier et dernier avertissement. »

 

De retour au magistère, Gallen laissa Bralt faire son rapport devant le mage-régent et son conseil, pour s’enfermer dans son laboratoire. Il commença à étudier les propriétés de l’échantillon prélevé dans le temple. « Fascinant… Imparfait bien sûr, mais tout à fait remarquable. Peut-être que si je… » Le reste de sa réflexion mourut en pensée.

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